Au cours de cette semaine, les enseignants contractuels des trois niveaux – primaire, moyen et secondaire – dont les dossiers ont été validés sur la plateforme numérique, se sont rassemblés devant le siège de la direction de l’éducation à Sidi-Bel-Abbès, espérant, sans succès, être reçus par la directrice. Ces enseignants, titulaires de diplômes universitaires, précisent s’être inscrits sur la plateforme du ministère de l’Éducation nationale. «Parmi nous, certains ont été retenus pour figurer sur la liste de classement par ordre de mérite», affirment-ils. Selon eux, leurs noms ont été publiés avec la mention «accepté», leurs dossiers étant jugés éligibles pour un poste d’enseignant. Cependant, à leur grande surprise, ils ont appris qu’aucun poste n’était vacant.
Les responsables de l’éducation leur ont expliqué que la sélection sur la plateforme numérique ne garantissait pas un recrutement, mais constituait simplement un classement au mérite en vue d’une éventuelle future opération de recrutement.
Fatigués de cette situation, les protestataires ont contacté le président de la commission de l’éducation de l’APW, qui leur a promis de transmettre leurs revendications à la directrice de l’éducation.
