L’Olympique Akbou a officialisé la fin de sa collaboration avec l’entraîneur algéro-tunisien Moez Bouakkaz, arrivé seulement quelques mois auparavant dans le cadre de la montée historique du club en Ligue 1. Cette décision intervient après une série de résultats décevants : une seule victoire et quatre défaites sur les cinq dernières rencontres, la plus récente étant une défaite 1-0 face à Khenchela.
Malgré des débuts prometteurs qui ont permis à Akbou de se hisser à la 7ᵉ place, cette spirale négative a érodé la confiance entre le technicien et la direction. Moez Bouakkaz a annoncé lui-même son départ, qualifié de « décision d’un commun accord » avec le président Karim Takka. Dans un communiqué, le club a tenu à saluer le « professionnalisme » de l’entraîneur, évoquant des « raisons personnelles » pour justifier la séparation.
Avec ce départ, Akbou devient le neuvième club de Ligue 1 à changer d’entraîneur après seulement onze journées, illustrant une instabilité préoccupante sur les bancs de l’élite. Cette volatilité soulève des interrogations sur la patience des clubs et leur capacité à s’inscrire dans des projets à long terme.
La succession de Moez Bouakkaz fait déjà l’objet de spéculations : Mounir Zeghdoud, récemment remercié par l’US Biskra, serait pressenti pour prendre les rênes. Le choix du prochain entraîneur sera déterminant pour permettre à Akbou de stabiliser sa place en Ligue 1 et d’assurer la continuité d’un projet ambitieux.