L’Espagne a une nouvelle fois montré sa supériorité en quart de finale de l’Euro féminin 2025 en s’imposant 2-0 face à la Suisse, ce vendredi 18 juillet à Berne. Cette victoire permet à la Roja, championne du monde en titre, de se qualifier pour les demi-finales et de continuer sa quête pour un premier titre continental.
Malgré une première mi-temps disputée et une défense suisse solide, les Espagnoles ont su faire la différence en seconde période. Athenea del Castillo, entrée en jeu quatre minutes plus tôt, a ouvert le score à la 66e minute grâce à une reprise parfaite sur une talonnade d’Aitana Bonmatí. Cinq minutes plus tard, Claudia Pina a doublé la mise d’une superbe frappe enroulée depuis l’entrée de la surface, scellant le sort du match.
L’entraîneure Montse Tomé s’est réjouie de la performance collective de ses joueuses, soulignant leur patience et leur maîtrise du ballon : « Nous nous attendions à un quart de finale serré, difficile, il a fallu être patients et persévérants. Ces joueuses écrivent l’histoire du football espagnol. »
Malgré deux penalties manqués, l’Espagne a dominé les débats. Mariona Caldentey, à la neuvième minute, a tiré à côté, tandis qu’Alexia Putellas, moins en vue que lors des phases de poule, s’est heurtée à la gardienne suisse Livia Peng à la 88e minute. Néanmoins, la double Ballon d’Or et organisatrice du jeu, Aitana Bonmatí, a été élue joueuse du match, témoignant de son retour en forme après une période difficile de santé.
L’équipe suisse, emmenée par Pia Sundhage, a opposé une résistance acharnée dans un stade Wankdorf comble, offrant un spectacle intense devant près de 30 000 spectateurs. Cependant, la défense helvétique a fini par céder sous la pression et la qualité technique espagnole.
En demi-finale, mercredi prochain à Zurich, l’Espagne affrontera le vainqueur du dernier quart de finale entre la France et l’Allemagne. Le tournoi se conclura le 27 juillet au Parc Saint-Jacques de Bâle, où la Roja pourrait écrire une nouvelle page glorieuse de son histoire en affrontant l’Angleterre, tenante du titre, ou l’Italie.
Avec 16 buts inscrits en quatre rencontres, l’Espagne confirme son statut de favori et démontre que sa progression depuis 1997, dernière fois où elle a atteint les demi-finales, n’a rien d’un hasard.