Le rideau est tombé sur un feuilleton qui a tenu en haleine les amateurs de football algérien tout au long de ce mercato estival. Youcef Belaïli, l’enfant terrible du ballon rond, a définitivement mis fin aux spéculations : il ne rejoindra pas le MC Alger, comme certains l’avaient imaginé, mais poursuivra bien son aventure avec l’Espérance de Tunis.
L’international algérien, dont le nom revient régulièrement dans les discussions dès qu’une fenêtre de transferts s’ouvre, a cette fois encore su alimenter les rumeurs. Déclarations énigmatiques, silence stratégique, puis envolée médiatique de son entourage – notamment de son père – ont nourri l’idée d’un possible retour au bercail, au Mouloudia d’Alger. Mais fidèle à son style, Belaïli a laissé planer le doute avant de reprendre l’entraînement ce lundi à Aïn Draham avec le club tunisien, après une brève période post-Coupe du Monde des Clubs.
Sous contrat avec l’Espérance jusqu’en 2026, l’Oranais de 32 ans retrouve donc un environnement qu’il connaît bien, et dans lequel il espère relancer pleinement sa saison. S’il n’en est pas à son premier coup de théâtre, Belaïli sait aussi se faire pardonner sur le terrain, dès lors que ses dribbles, ses passes décisives et ses buts effacent ses errances extra-sportives.
Pour les supporters espérantistes, le soulagement est là, mêlé à une attente : celle de voir enfin un Belaïli constant, loin des caprices, proche de son vrai potentiel. Quant au MC Alger, il devra patienter – ou tourner la page définitivement.
Une chose est sûre : Youcef Belaïli reste un joueur à part, imprévisible dans ses choix, mais souvent décisif quand le ballon roule. À Tunis, le compte à rebours a déjà commencé.