Sache, cher citoyen misérable, que tu resteras sous les ordres de Tebboune, cet efféminé, pendant de longues et nombreuses années, et que tu demeureras esclave soumis à l’Agha Tebboune tant que la clique des généraux sera satisfaite de sa marionnette préférée, qui exécute leurs ordres et leur offre des rituels de loyauté et d’obéissance. Tebboune restera avec nous jusqu’à ce que, lui aussi, nous le voyions assis dans un fauteuil roulant, atteint d’Alzheimer et bafouillant ses discours. Il sera alors notre président vénéré, notre sauveur légendaire des crises et des problèmes, et notre protecteur contre les ennemis extérieurs qui nous envient pour nos richesses et guettent notre chute, tout comme le défunt Bouteflika.
Ces derniers jours, l’incliné Tebboune a accueilli l’envoyée française, qui lui a accordé la bénédiction de Maman France pour son nouveau, mais ancien, poste. Elle lui a dicté les ordres du palais de l’Élysée et a envoyé au docile Tebboune, avant même le président français Macron, des salutations chaleureuses, le félicitant pour son second mandat, soigneusement préparé dans les bureaux de Paris et exécuté avec précision et soumission par la clique. Bien que la majorité du peuple, accablé, ait boycotté les élections, n’ait pas voté et n’ait pas pris part à cette comédie grotesque, il n’est pas surprenant que l’efféminé Tebboune ait obtenu un taux de victoire de 95 %, un chiffre que l’on ne trouve nulle part ailleurs, sauf chez nous, dans notre malheureuse Algérie. Nous constatons ici la complicité de l’État français, qui se prétend démocratique et défenseur des droits des peuples opprimés et des minorités marginalisées, alors qu’elle accorde son soutien à Tebboune lors d’une visite diplomatique officielle, et que les félicitations viennent personnellement du président français. Cela malgré l’absence d’observateurs internationaux lors des élections, ainsi que les recours déposés par les candidats adverses contre les résultats frauduleux qui ont proclamé la victoire de Tebboune. Cela montre que Maman France contrôle encore les coulisses du palais d’El Mouradia et que l’influence française s’étend toujours jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir dans le pays.