Les étudiants ont envahi les rues des grandes villes algériennes pour la 35 fois, ce mardi 22 octobre, depuis le début du mouvement populaire pour exiger le départ du système et un Etat civil.
Comme de coutume, la communauté estudiantine a marché dans plusieurs wilayas du pays notamment à Oran, Tizi-Ouzou, Alger, Béjaia et Constantine. Soutenus par le reste de la population les protestataires ont porté haut les mêmes revendications et scandé les mêmes slogans hostiles dont notamment Salimou soltane echâab (remettez le pouvoir au peuple) », « Wallah mana habssine (on ne s’arrêtera pas) ».Un dispositif de sécurité a été mis en place. Il a tenté de bloquer les étudiants au niveau de la Place de l’Émir Abdelkader selon la quotidien francophone El Watan.
La communauté estudiantine a réitéré son refus du rendez-vous électorale programmé pour le 12 décembre prochain, « makash el vote »( il n y aura pas de vote », et a plaidé pour la libération immédiate des détenus d’opinion » libérez les otages, libérez » ont-scandé les protestataires, ou encore « Harirou el masajin maba3ouch el cocaïne », (libérez les détenus, ils n’ont pas vendu de cocaïne).
Ce 35e mardi a coïncidé avec la journée nationale de la liberté d’expression. Dans les rues les manifestants ont réclamé une presse libre et une justice indépendante, « Sahafa Horra, Aadala mostakila », (pour une presse libre et une justice indépendante).