Les associations de défense des droits de l’homme et les partis d’opposition en Algérie ont enregistré la persistance des manifestations de la crise sociale, la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens, l’augmentation du taux de chômage, la propagation de la corruption et des spéculations dans le pays. Ils ont affirmé que le citoyen algérien vit dans des conditions précaires, où les partis et les associations ont déploré le manque de dialogue social en raison de l’insistance du gouvernement à ne pas respecter ses obligations sociales, en particulier l’augmentation générale des salaires et l’amélioration de la situation des wilayas du sud, que le président Tebboune avait promis de rendre meilleures que Dubaï.
Dans le même contexte, les partis de l’opposition ont ajouté que le gouvernement de Tebboune n’a pas respecté ses obligations concernant la résolution des conflits sociaux, le respect des libertés syndicales et la mise en œuvre de la Charte des droits de l’homme. Ils ont critiqué la Confédération des employeurs pour avoir donné la priorité aux employeurs en tentant de faire adopter la loi régissant l’exercice du droit de grève en faisant de fausses allégations pour tromper l’opinion publique syndicale et nationale concernant l’accord avec les centrales syndicales sur cette question. Ils ont également souligné les obstacles rencontrés par ce processus de négociation sectorielle, qui ont entraîné de nombreuses manifestations de tension et de protestation, ainsi que la propagation de la famine et de la soif parmi les citoyens. Les partis de l’opposition ont tenu le gouvernement de Tebboune entièrement responsable du manque de dialogue social et de son obstruction, l’invitant à mettre en œuvre toutes ses obligations sociales telles qu’elles sont incluses dans les discours du président Tebboune. Ils ont exprimé leur vif mécontentement concernant la prise de décisions unilatérales et le non-respect de la méthodologie de gestion des négociations sectorielles en ce qui concerne les revendications légitimes et les accords signés, appelant le gouvernement à corriger la trajectoire par une réelle participation à la prise de décisions et en répondant aux demandes justes et légitimes, ainsi qu’en mettant en œuvre les obligations.