Un glissement de terrain catastrophique a frappé la région reculée de Kaokalam, dans la province d’Enga en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans la nuit de jeudi à vendredi. Des pans entiers de roches et de terre se sont détachés des montagnes, dévastant plusieurs villages. Les premières estimations suggèrent qu’au moins six villages ont été touchés par cette catastrophe naturelle, avec un nombre de victimes potentiellement très élevé.
Selon les témoignages, le glissement de terrain s’est produit vers 3 heures du matin, alors que la plupart des habitants dormaient encore. Les maisons ont été détruites en un instant, laissant de nombreuses personnes ensevelies sous les décombres. Des survivants ont décrit l’effondrement soudain des montagnes et le bruit assourdissant des rochers qui dévalaient les pentes.
Les secours s’organisent dans l’urgence pour venir en aide aux victimes. Cependant, la route principale menant aux villages est bloquée, rendant l’accès difficile pour les équipes de secours. Des moyens rudimentaires, tels que des pelles et des lampes frontales, sont utilisés par les habitants pour dégager les débris et retrouver des personnes piégées sous les ruines.
Les autorités locales estiment que le bilan final de cette tragédie pourrait être très lourd, avec potentiellement des centaines de morts et de blessés. Une équipe de secours, composée de médecins, de militaires et de membres d’agences humanitaires, a été dépêchée sur les lieux pour évaluer la situation et fournir une assistance médicale aux blessés.
Cette catastrophe met en lumière les défis auxquels est confrontée la Papouasie-Nouvelle-Guinée en matière de communication et d’infrastructure. En tant que pays en développement, les zones rurales sont particulièrement vulnérables aux phénomènes naturels tels que les glissements de terrain, d’autant plus que les conditions météorologiques peuvent être extrêmes.