Alors que la JS Kabylie (JSK) peaufine son effectif pour la saison 2025/2026, un dossier sensible fait grincer des dents en interne, celui d’Ivan Ignatev. L’attaquant russe, recruté lors du dernier mercato, a été laissé hors du groupe en stage en Turquie, un signe clair de départ imminent. Cependant, la direction du club reste ferme sur ses prétentions financières.
La JSK exige en effet 180 000 euros pour libérer le joueur, un montant jugé raisonnable par certains, mais qui semble aujourd’hui constituer un obstacle majeur. Plusieurs clubs ont manifesté leur intérêt, mais aucun n’a encore consenti à payer cette somme, ce qui pourrait freiner la dynamique du mercato.
Ce choix de la JSK traduit une volonté évidente de protéger ses investissements, mais interroge aussi sur la flexibilité du club face aux réalités du marché. En refusant de faire un geste, le club prend le risque de se retrouver avec un joueur en marge, une situation peu favorable pour toutes les parties.
Par ailleurs, la JSK a définitivement tourné la page sur le dossier Jean-Charles Ahoua. Le club jugeait la demande du Simba SC — un million de dollars — totalement démesurée. Cette prudence financière est compréhensible, mais montre aussi les limites des ambitions kabyles sur le marché des transferts.
Dans ce contexte, la JSK semble privilégier un recrutement plus raisonnable, favorisant les talents locaux ou africains pour renforcer l’équipe sans casser la tirelire.
Pour Ignatev, l’avenir est incertain : soit un club accepte de payer le prix fort, soit le joueur risque de rester éloigné du terrain jusqu’à la fin de son contrat, au risque de laisser filer un talent dans une impasse.